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Une vie très rurale se maintient dans les villages qui n’ont pas été évacués après la catastrophe de 86. Les moyens de subsistance sont faibles, avec la disparition de l’agriculture et de l’élevage à grande échelle. Industrie et artisanat sont absents.

La désaffectation n’empêche pas les territoires contaminés d’impacter la vie quotidienne, notamment lorsque les zones qui fournissent de la nourriture (pâturages, lieux de cueillette et de chasse) sont chargées en césium. Les faibles quantités s’accumulent et provoquent, en particulier dans l’organisme des enfants, des symptômes encore mal pris en charge.

La survie économique dépend beaucoup de subsides extérieurs : l’aide de l’Etat (via des pensions minimes, un service médical spécialisé, la distribution de nourriture “propre” dans les écoles par exemple) et l’intervention d’ONG (italiennes, suisses, japonaises ou françaises). L’association alsacienne Les Enfants de Tchernobyl intervient dans le secteur de Poliské depuis 30 ans en offrant aux enfants des séjours d’été en France.

En pratique, une famille se débrouille avec un potager, un champ de patates, une vache, trois poules, un cochon (et un cheval si l’on est “riche”). Hors contexte de guerre, les réseaux de gaz, d’électricité, de téléphonie mobile sont fonctionnels. L’eau de consommation provient de puits. Les produits d’alimentation transformés sont distribués via des épiceries.

Depuis quelques années, chaque région limitrophe de Tchernobyl cherche son autonomie : le tourisme (Ivankiv), une relance de l’agriculture (Naroditchi), la compétence technologique (Slavoutich) sont les pistes explorées avant-guerre.

Avec l’impact de la guerre sur l’économie ukrainienne, nous pouvons nous attendre à une détérioration de la situation régionale.

Epicerie dans la région de Krasiatichi

Comment vit-on dans cette région ?

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